Trois « plus », trois exigences, trois progrès, qui correspondent à trois taches noires de l'action gouvernementale définie par le président Emmanuel Macron, dont la ligne de conduite est guidée par le néolibéralisme et l'hyperprésidentialisme.
C'est précisément cette conjugaison du néolibéralisme et de l'hyperprésidentialisme qui est au coeur de la crise, un hyperprésidentialisme qui rend le pouvoir aveugle, sourd et indifférent.
Aveugle aux conséquences de ses choix politiques, qui aggravent la paupérisation et la précarisation de nos concitoyens.
Sourd à la revendication de nos concitoyens qui en appellent à la justice fiscale et à la solidarité nationale.
Indifférent à la violence sociale subie par les salariés, les personnes privées d'emplois, les retraités, les jeunes.
Dans ces conditions, faut-il s'étonner qu'une profonde et saine colère éclate au grand jour et sonne comme un réquisitoire accablant contre cette politique, votre politique ?
Quelle mouscaille, monsieur le Premier ministre !