Outre les éléments évoqués par la rapporteure, qui rappelle que les ouvriers d'État peuvent intervenir dans des domaines très larges et qu'il est ainsi difficile d'en établir la liste, je rappellerai d'abord qu'un travail est actuellement en cours au ministère de la défense et au ministère de la transition écologique et solidaire sur cette catégorie d'emplois particulière que constituent les ouvriers d'État et qui présente des spécificités parfois héritées de l'histoire. Les deux ministres principalement concernés travaillent avec nous en vue d'accompagner ces agents et de revoir certaines conditions d'emploi, même si nous savons que des écarts ou des désaccords subsistent entre nos propositions et les attentes.
Pour ce qui est par ailleurs de la spécificité et de la technicité des ouvriers de l'État, même s'il n'y a plus aujourd'hui, pour l'essentiel des corps concernés, de recrutement avec le statut d'ouvrier de l'État, mais des recrutements différents, nous avons prévu, pour la fonction publique d'État, de favoriser le recours à des primo-recrutements en CDI. S'il ne s'agit pas du statut particulier d'ouvrier de l'État, du moins ces recrutements donnent-ils aux contractuels concernés, dont les postes ne font pas toujours l'objet d'un concours spécifique, la garantie d'un recrutement pérenne. Nous travaillons donc sur ses deux aspects que sont le primo-recrutement en CDI et la « gestion » des difficultés ou des questions afférentes au corps des ouvriers de l'État.
En revanche, il paraît techniquement un peu compliqué d'en dresser la liste comme vous le proposez, et celle-ci risquerait même d'être trop limitative pour les principaux concernés. Je demande donc le retrait de cet amendement, faute de quoi j'émettrai un avis défavorable.