Le présent article, qui donne toute liberté aux administrations dans leur fonctionnement, n'est, ni plus ni moins, que le moyen de vos objectifs, lesquels ont été rappelés sur ces bancs.
Quels que soient les ajustements, qu'évoquait M. Brindeau, sur le nombre de postes de fonctionnaire visés – 120 000, 80 000 ou 50 000 – , l'objectif d'apurement de la fonction publique dans ses trois versants, donc de suppressions de postes, est bien là. Cela implique aussi, bien sûr, la suppression de services, partant leur déstructuration, ce qui n'est donc pas la même chose. Et tout cela est fait sous la férule des gestions comptables que vous voulez imposer.
En même temps, c'est encore et toujours l'esprit du service public, sa continuité et sa neutralité, qui sont mis en cause.
Pour toutes ces raisons, nous demandons la suppression de l'article 26.