Permettez-moi, monsieur le député, de réaffirmer que la prise en charge de la formation au diplôme d'État d'infirmier en pratique avancée fait l'objet d'une attention particulière tant de l'ARS du Grand Est que de l'Association nationale pour la formation permanente du personnel hospitalier, l'ANFH. Il s'agit d'accompagner et de soutenir le lancement d'un projet dont les conséquences sur l'accès aux soins seront majeures.
Depuis octobre 2018 – date de la création, au sein des seize premières universités accréditées, du master conduisant au diplôme d'État d'IPA – , trente étudiants ont été accueillis à l'Université de Nancy, dont deux sont originaires des Vosges. Trois proviennent de l'exercice libéral, neuf des établissements de santé privés et dix-huit des établissements de santé publics. L'ARS du Grand Est s'est engagée à prendre en charge l'ensemble des frais afférents aux deux premières promotions – frais de scolarité, pédagogiques et de remplacement des professionnels en formation. Afin d'encourager la participation des infirmiers libéraux, elle leur a par ailleurs alloué une subvention de 60 000 euros. Soixante-dix étudiants étant attendus pour la rentrée 2019, l'ARS aura ainsi engagé 5,6 millions d'euros pour les deux premières promotions d'IPA.
Pour sa part, l'ANFH a financé quatre prises en charge en formation : deux en Alsace, une en Champagne-Ardenne et une en Lorraine. Les demandes iront croissant et il est important, s'agissant des infirmiers exerçant dans les établissements publics de santé, que l'ANFH puisse s'associer à la prise en charge des nouveaux besoins.
S'agissant des demandes de congé de formation professionnelle soumises directement par les agents candidats et du contenu de leur dossier, à compter de 2020, une délégation spécifique du fonds d'intervention régional – FIR – viendra relayer les premières initiatives des régions, notamment pour accompagner les infirmiers issus du secteur libéral, dont l'éligibilité sera déterminée par l'ARS.
Soyez donc assuré, monsieur le député, qu'au sein de mon ministère comme de l'ARS du Grand Est et de l'ANFH, une attention particulière est accordée à l'accompagnement de ce projet et au soutien à lui apporter.