… parviendra à nous convaincre, les uns et les autres, de graver dans le marbre ce qui doit l'être. C'est nécessaire pour garantir la qualité de notre travail de législateurs, pour que nos concitoyens la reconnaissent et que soit rétabli le lien avec eux.
Il me paraît indispensable, pour mener à bien l'expérimentation – et je sais le rapporteur sensible à cette question – , de définir un calendrier et de prévoir des moyens. C'est notre responsabilité en tant qu'élus de la majorité et nous pourrions être rejoints, à ce sujet, par les élus de l'opposition.
J'observe également, en tant que président de groupe, que notre assemblée nationale ne dispose pas de moyens suffisants. Ce n'est pas très populaire d'affirmer cela alors que des femmes et des hommes manifestent encore sur des ronds-points. Mais aucune association, aucune collectivité publique, ni aucune entreprise ne peut envisager de ne pas disposer de moyens supplémentaires pendant une décennie. Il nous faut donc assumer, les uns et les autres, que la démocratie n'a pas de prix mais qu'elle a un coût.
Je souhaitais ainsi remettre en perspective la proposition de notre collègue Barrot et le fait que nous puissions assumer, un jour, d'expliquer au Gouvernement, que le Parlement a besoin de plus de moyens.