Je vous remercie de votre présence et des réponses aux questions que nous allons vous poser. Vous avez raison, le trafic aérien évolue positivement au niveau mondial et au niveau local. Les avionneurs – il faut le saluer – font des efforts importants pour diminuer l'empreinte écologique de ce moyen de transport. Il faut des plateformes importantes pour que cela fonctionne. ADP est une entreprise reconnue : Charles-de-Gaulle est le dixième aéroport du monde, vous évoluez très fortement, votre savoir-faire est reconnu dans d'autres pays – vous avez obtenu différents marchés, en Chine, à Hong Kong, à Shenzhen, au Vietnam ou même au Mexique récemment. Au nom du groupe Les Républicains, je voudrais vous féliciter, ainsi que l'ensemble des salariés d'ADP.
Actuellement, ADP est détenu à hauteur de 50,6 % par l'État français, les autres actionnaires étant présents à des niveaux bien inférieurs – 8 % pour Schipol et 8 % pour Vinci. Votre rentabilité annuelle de 22,5 % sur les cinq dernières années m'interpelle : ADP est une belle machine qui fonctionne bien et qui produit du cash. À l'heure où l'on parle de privatisation, quelle part l'État devrait-il idéalement détenir pour conserver une minorité de blocage ? L'État peut-il créer un pacte d'actionnaires avec un autre actionnaire ?
Si la privatisation devait avoir lieu – ce que je ne souhaite pas à titre personnel –, qui gérera les créneaux donnés aux différentes compagnies, notamment ceux des vols intérieurs, qui ne sont pas toujours d'un intérêt économique vital mais sont essentiels pour l'aménagement de notre territoire ?
Quelles seront vos relations avec les plateformes disséminées dans notre pays ? Chacun sait que nous ne créerons plus de nouvelle plateforme après Notre-Dame-des-Landes. Ainsi, dans le Jura, à Tavaux, une excellente plateforme aéroportuaire est gérée par la direction générale de l'aviation civile (DGAC). Des liens sont-ils possibles avec cette plateforme, mais aussi avec d'autres aéroports régionaux ?