À l'orée de l'examen de la présente réforme du règlement de l'Assemblée, deux écueils nous guettaient.
Le premier consistait à adopter des dispositions dont les objectifs pouvaient sembler louables, mais dont l'application aurait conduit à fragiliser les droits des groupes d'opposition, des groupes minoritaires et des députés non inscrits. Il nous fallait être collectivement vigilants, notamment pour éviter une rationalisation excessive du débat parlementaire, qui l'aurait privé de sens et aurait nui à l'équilibre du débat démocratique, affaiblissant in fine la représentation nationale.
Le second écueil consistait à s'abstenir de tout mettre en oeuvre pour parvenir au compromis le plus large possible, dont notre règlement tirera sa légitimité.
Nous savions que le texte présentait plusieurs points d'achoppement importants, que nous avons rappelés lors de la discussion générale.