On en revient effectivement à la décision politique à l'échelle locale. Nous ne défendons pas une vision intégriste, imposée à l'ensemble du territoire national. Sans doute certaines situations sont-elles plus propices à un tel projet, notamment dans les villes moyennes.
Nos amendements visent à inciter les élus locaux à réfléchir aux moyens de traduire cette priorité politique. Ils sont les premiers à pouvoir décider des priorités politiques et déterminer les outils financiers qui peuvent être mobilisés pour rendre les transports en commun accessibles à tous leurs concitoyens.
Derrière la question du transport pour tous se profile celle de la faculté d'expérimentation locale. Certes cette expérimentation est contestée dans son principe, comme pourrait l'être toute priorité politique locale, y compris celles que vous envisagez en matière de besoins sociaux. Mais le but n'est pas de déterminer quelle priorité politique doit être privilégiée, mais de laisser aux élus locaux la faculté et la capacité de la mettre en oeuvre, et de les accompagner dans cette voie.