Aujourd'hui, ma circonscription rurale est quasiment privée de mobilités alternatives. Le tout-voiture a remplacé les petites lignes ferroviaires, telle la liaison entre Saint-Valery-en-Caux et Motteville. Le tout-voiture, c'est la pollution ; c'est exclure les citoyens ruraux des avancées en matière de mobilité et les rendre dépendants de leur voiture, et par conséquent des prix des carburants.
L'amendement vise à substituer à la rédaction de l'alinéa 36 les quatre objectifs suivants : favoriser le report modal de la voiture individuelle vers les transports en commun terrestres et les mobilités actives ; contribuer aux objectifs de lutte contre la pollution de l'air, contre le changement climatique et contre l'étalement urbain ; permettre le développement d'un maillage territorial dans les milieux à faible densité de population afin de rapprocher les populations des services et du travail – j'insiste sur ce point : dans les territoires ruraux, le manque de mobilité rend inégal l'accès aux soins, à la formation, et au travail – ; et surtout maintenir des infrastructures ou les remettre en service pour développer dans les zones blanches une véritable alternative à la voiture.