Pour apporter un appoint aux propos tenus en particulier par M. Sommer, je tiens à souligner que les prospectives en matière de ressources humaines, notamment dans ce domaine, sont bien l'angle mort que nous détectons déjà depuis plusieurs années dans cette mutation technologique qui – comme dans Les Envahisseurs – a déjà commencé.
Ce que nos collègues réclament avec force, en lien étroit, certes, avec leur territoire, mais aussi avec l'intérêt national, c'est bien un plan de formation et de requalification, qui est indispensable et qui doit être suivi démocratiquement. Nous ne voulons pas revoir, dans cette filière majeure de l'économie nationale, ce que nous avons connu et continuons de connaître dans de nombreuses autres filières.
Il n'est aucunement question de mettre en doute votre sincérité mais, après les propos qui viennent d'être tenus, j'aurais tendance à dire que c'est l'insincérité de l'économie de marché qui suscite mes doutes, au vu notamment de l'internationalisation des groupes industriels auxquels nous avons affaire.
Cet amendement est certes derrière nous, mais il y a fort à parier, madame la ministre, que nous y reviendrons, et pas seulement à propos de la filière dont nous parlons. Il y a là un enjeu majeur en matière de formation, de qualification, de géographie industrielle et de géographie humaine, à l'échelle de notre pays.