L'amendement de Mme la rapporteure va évidemment dans le bon sens. Toutefois, les deux amendements défendus par M. François-Michel Lambert me paraissent toujours d'actualité.
On ne dira jamais assez – l'ancien ministre François Lamy avait insisté sur ce point dans l'actualisation de la politique de la ville – combien la question du transport dans les quartiers prioritaires de la politique de la ville, les QPV, est un enjeu majeur sur le long terme. C'est pourquoi, comme l'a rappelé François-Michel Lambert, il est nécessaire de réaffirmer le caractère prioritaire de cette question, y compris sous une forme contraignante pour les autorités organisatrices des transports publics en zone urbaine dense.
Bien au-delà du droit à la mobilité, se joue là un droit à la citoyenneté, que je retrouve dans les propos de nos collègues qui s'intéressent aux problèmes d'enclavement des zones rurales. Cet enjeu majeur doit être visé dans le texte.
Madame la rapporteure, si j'ai trouvé, dans l'amendement que vous avez annoncé, des précisions s'agissant de la spécificité des zones rurales ou montagneuses, il ne fait pas explicitement référence aux QPV, tels qu'ils sont définis dans la loi. Le faire permettrait peut-être de clore définitivement ce débat qui, sur le fond, nous réunit tous.