ensuite parce que cette ligne a fait l'objet d'un large consensus transpartisan, dans notre région, entre les partenaires économiques et politiques.
Pourquoi demander que l'on fasse de cette ligne une exception, à rebours de l'argumentation qui vient d'être développée par la rapporteure ? Parce que nous la considérons comme un élément constitutif de l'axe Seine, à l'instar d'autres projets qui doivent être déployés sur le fleuve, et que cette multimodalité est essentielle à une démarche à la fois économique, sociale et d'aménagement du territoire dont l'enjeu est national. Certes, cet enjeu concerne également d'autres projets, mais ceux-ci ne doivent en aucun cas se substituer au développement de l'hinterland qui s'étend entre l'Atlantique, la Manche et la région parisienne. Ainsi, si l'amendement peut paraître « régional », il ne l'est absolument pas à nos yeux.
En outre, certaines interrogations persistent chez nos amis havrais quant à la réalisation totale de la ligne – en clair, de Paris jusqu'au Havre – à une échéance compatible avec le développement de notre région.