Nous nous situons bien évidemment dans la même logique que celle qui vient d'être évoquée : cet amendement tend à porter à 4 milliards, puis à 4,5 milliards d'euros, le budget annuel de l'AFITF.
Si nous avons bien entendu la réponse de Mme la ministre, elle aussi a bien entendu, je pense, que nous nous efforçons depuis quelques amendements, en tant que députés du groupe de la Gauche démocrate et républicaine, d'émailler nos interventions de propositions de recettes supplémentaires qui pourraient venir abonder de manière significative la programmation des investissements.
Nous entendons bien que vous avez en quelque sorte arrêté cette programmation des investissements pour le moyen et pour le long terme, et que vous estimez qu'elle répond aux besoins principaux.
De manière pragmatique, vous entendez vous en tenir à celle-ci.
Nous disons, nous, que les besoins des territoires et de nos concitoyens vont continuer de se manifester en région, dans les territoires les plus isolés et les plus enclavés, et que la pression en faveur de la régénération des réseaux et du report multimodal va s'intensifier dans notre pays.
En conséquence, nous pensons qu'il faut laisser ouverte la perspective d'une majoration des crédits de L'AFITF. Bien évidemment, cela renvoie aux décisions politiques qu'il serait utile de prendre afin d'abonder ces crédits sur la période qui s'ouvre, c'est-à-dire en premier lieu sur les cinq prochaines années.