Madame la rapporteure, je n'ai pas remis en cause le travail réalisé par le Conseil d'orientation des infrastructures. La même méthode avait d'ailleurs été employée à l'époque de la commission Mobilité 21. Philippe Duron avait déjà procédé à de tels échanges auprès des régions et autres collectivités territoriales. Vous l'avez souligné : ce travail a été réalisé, deux années durant, dans d'excellentes conditions. On peut féliciter celles et ceux dans cet hémicycle qui ont pu y participer – ainsi que celles et ceux qui ne sont pas dans l'hémicycle mais qui y ont aussi participé.
Ce que je dis – et c'est une précision qui a son importance – , c'est que nous, représentation nationale, n'avons pu choisir entre les trois scénarios présentés par le Conseil d'orientation des infrastructures. Ce qu'on nous demande, c'est simplement de nous prononcer sur le choix effectué par le Gouvernement, à savoir le scénario 2. Il s'agit là, je le répète, d'une précision, non d'une accusation ou de la mise en cause d'un travail que je trouve, par ailleurs, remarquable.