J'ai administré une commune pendant quinze ans. La taxe d'habitation y représente moins de 15 % des recettes, et non plus du tiers comme je l'ai entendu dire tout à l'heure. Sur le fond, il convient de s'inscrire dans la nécessaire relation de confiance entre les collectivités locales et l'État, dont je rappelle que la dette augmente de 2 665 euros par seconde. Tel est le préalable dont nous devons tous tenir compte et dans le cadre pressant duquel nous devons retrouver des marges de manoeuvres.
Dans le cadre du pacte de confiance entre la République et les collectivités qui sera prochainement instauré, nous pourrons traiter certains problèmes et rendre des marges et des libertés. L'argent public provient de l'État et n'est pas la propriété de tel ou tel maire. Je suis toujours gêné d'entendre certains de nos collègues évoquer « ma mairie », « mon administration » ou « mon secrétariat ». Nous devons nous inscrire dans la logique collective qui caractérise la République. Pour toutes ces raisons, nous voterons contre cet amendement.