On le voit : les choix des élus locaux ne sont pas forcément ceux de l'État, ce qui profite parfois à tous les citoyens. Cela me semble important. Il existe un pacte entre les électeurs et les gouvernants. Les difficultés de notre pays s'expliquent par le fait que les élus locaux voient chaque année le Parlement diminuer leur dotation et voter des lois – notamment sur la pauvreté – sans demander l'avis des départements, ignorant ainsi l'une de leurs principales prérogatives. De même, dans les territoires d'industrie, le Parlement n'a mené aucune concertation avec les régions.
Je rappelle que l'État doit être non seulement stratège, mais travailler en synergie avec les collectivités. À notre sens, il doit se recentrer sur les missions régaliennes, et laisser l'action publique locale aux élus locaux. Malheureusement, la proposition de résolution ne pose pas la question de la redistribution des compétences entre l'État et les collectivités territoriales, ni celle de la nécessité de repenser les relations entre l'État et les collectivités territoriales, préalable indispensable à toute relance efficace de l'État.