Qu'on le veuille ou non, l'article 6 est le point faible du texte. La volonté d'agir en faveur du pouvoir d'achat, notamment celui des plus modestes, ne saurait être mise en cause, mais comment gager cette dépense ? Comment baisser la dépense publique ? Dans le domaine de la défense ? Il n'en est pas question. Dans celui de la sécurité ? M. le secrétaire d'État ne serait pas tout à fait d'accord… Dans celui de l'enseignement ? Non. Dans celui de la santé ? Non plus.
C'est la difficulté classique du passage à l'acte… Par ailleurs, il n'est pas plus envisageable, ni durablement soutenable, d'accroître l'endettement, et la mesure ne serait pas conforme à nos engagements européens.
Tout cela doit nous inviter à réfléchir à la pertinence de certaines niches, à l'évitement fiscal, aux retraites chapeaux et aux parachutes dorés, en un mot, à une remise à plat de toute la fiscalité.