On l'aura compris, chers collègues, cette proposition de loi vous offre une tribune politique, alors que nous préférons, de notre côté, soutenir sans relâche une politique répondant aux besoins des Français. Vous l'avez démontré, vos propositions ne reposent sur rien d'autre que votre agenda politique. Exprimer avec aplomb, comme vous le faites, des contrevérités et superposer des sujets qui n'ont aucun lien entre eux ne font pas un raisonnement juste et cohérent.
Vous avez évoqué la crise de 2008 pour justifier les hausses d'impôts intervenues entre 2007 et 2012. Sur les 650 milliards d'euros de dépenses publiques supplémentaires, 400 milliards résultent en effet de la crise, mais 250 milliards proviennent exclusivement et directement de la politique que votre majorité a soutenue.