Pour une fois, je vais être d'accord avec M. Bernalicis… (Exclamations.) Non, rassurez-vous, je plaisante ! Nous ne prétendons pas que ce qui est proposé constitue l'alpha et l'oméga pour résoudre le problème auquel nous sommes actuellement confrontés, et nous n'en espérons en réalité qu'un rééquilibrage du trafic entre les deux autoroutes rhénanes : il s'agit de faire en sorte que tout le trafic ne se concentre pas sur l'une des deux autoroutes alors que l'autre serait épargnée.
Bien sûr, tout ce qui peut être reporté sur le transport ferroviaire ou fluvial doit l'être, mais nous devons surtout faire en sorte de trouver une solution pragmatique le plus rapidement possible – c'est pourquoi nous avons souhaité que l'habilitation soit rédigée en employant l'expression « instaurant une contribution spécifique » plutôt que « tendant à mettre en place une contribution spécifique » – à un problème qui prend une ampleur catastrophique, ce qui nuit d'ailleurs au développement de l'Alsace dans sa globalité.