Je fais écho aux propos de Mme la ministre. Nous prenons note de l'engagement de l'État en faveur d'une réflexion approfondie sur le canal du Mozambique. Quand nous nous sommes rendus à Mayotte, avec la commission des lois, en septembre 2018, on a appelé notre attention sur la nécessité de développer une stratégie à l'égard de cette zone, compte tenu notamment du développement de l'Afrique de l'Est. Je souscris donc aux propos du rapporteur à ce sujet, en me félicitant que l'État contribue à la réflexion.
Les porteurs de projets que nous avons rencontrés à la chambre de commerce et d'industrie nous ont fait part de leur volonté de mener des politiques économiques dynamiques sur ce territoire, tout en signalant les problèmes en matière d'infrastructures.
Avant le dernier vote sur ce texte, je souhaite vous dire, monsieur le rapporteur, que Mayotte a été au coeur de nos débats ce soir, mais que la volonté de mener une politique dynamique en faveur de nos outre-mer, en particulier de cette petite île, restera d'actualité. À l'occasion de notre déplacement, nous avons rencontré des gens chaleureux, qui croient à leur destin, à l'avenir, et qui pensent que, si nous avons de l'ambition pour ce territoire, tous les défis dont vous avez parlé, madame la ministre, pourront être relevés.
C'est une tâche difficile, ardue, qui exige des moyens, mais je crois que l'État est au rendez-vous. Je rappelle que 1,1 milliard d'euros sera consacré aux projets en faveur du développement de l'île, chiffre supérieur – c'est l'ironie de ce débat – à celui qui figure dans la proposition de loi de M. Kamardine.