Il faut se méfier, monsieur Mendes. L'histoire est faite d'événements ancrés localement, car c'est localement qu'ils sont vécus Mais ensuite, les gens se reconnaissent dans cette histoire. Parfois, les mémoires s'affrontent. L'altercation que j'ai eue hier avec Alexis Corbière tient au fait que nous ne partageons pas, lui et moi, la même vision de la Révolution française. Cette vision peut varier selon qu'on se trouve à l'Assemblée nationale – à Paris – ou par exemple en Bretagne. Nous ne mettons pas tous la même chose derrière ces événements. C'est en partie nos histoires locales qui font de nous ce que nous sommes.