Le traité d'Aix-la-Chapelle est l'illustration renouvelée de la coopération franco-allemande, qui doit permettre à nos deux pays d'avancer ensemble, de resserrer les liens entre nos concitoyens, nos collectivités et nos entreprises. Poursuivre cette coopération engagée il y a plus de cinquante maintenant est, selon nous, une nécessité. Cela étant, ma question ne portera pas sur le traité mais sur la décision récente de la Commission européenne de s'opposer au traité de fusion entre Alstom et Siemens. Pensez-vous qu'il fallait s'attendre à cette décision, compte tenu de ce que sont les règles de la concurrence européennes ? Comment la coopération franco-allemande va-t-elle se poursuivre dans ce contexte ? Le Gouvernement a-t-il l'intention de faire évoluer ces règles pour permettre à l'Union européenne de concurrencer les géants mondiaux présents sur les marchés extérieurs mais aussi sur nos marchés nationaux ? Pensez-vous que l'on puisse arriver aux mêmes résultats non par la fusion mais par la coopération ?