D'abord, je pense qu'il convient de laisser aux collectivités le soin de fixer leurs propres objectifs en matière d'empreinte carbone.
Ensuite, les collectivités qui sont des portes d'entrée pour les importations auraient une empreinte carbone bien plus importante que les autres. Prenons l'exemple d'une tomate qui serait produite en Espagne et qui entrerait en France via l'Occitanie : du fait de l'importation de cette tomate, qui aurait parcouru une longue distance, l'empreinte carbone de la région Occitanie serait plus forte que celle d'une région qui ne serait pas une porte d'entrée pour les importations, quand bien même ladite tomate serait consommée ailleurs sur le territoire national.
Votre amendement soulève donc des difficultés. Il faudrait y retravailler. Je demande son retrait ; à défaut, l'avis de la commission sera défavorable.