Je ferai trois remarques.
La première est d'ordre économique : vous avez vous-même revendiqué comme un choix politique le fait de ne pas utiliser les déchets recyclés pour produire de l'électricité. Vous avez clairement indiqué tout à l'heure que vous aviez refusé la mutation du process de production de l'électricité proposée par les salariés au regard de leur expertise, et le moratoire qui aurait pu le faire mûrir jusqu'à son terme.
Deuxièmement, s'agissant de l'habilitation à légiférer par ordonnance pour préciser les modalités d'accompagnement de la reconversion de ces salariés, j'ai bien compris que des amendements visaient à renforcer l'accompagnement social. Toutefois, à ce stade, les garanties de reclassement ne nous paraissent toujours pas suffisamment robustes. Pour notre part, nous souhaitons une obligation de résultat pour l'ensemble des salariés.
Troisièmement, les organisations syndicales vous ont signifié que la fermeture de ces quatre centrales altérerait à très court terme notre capacité à faire face aux pointes de consommation. Nous souhaiterions avoir des garanties sur la robustesse de notre système électrique et sa capacité, à échéance de 2022 – en raisonnant selon un rythme triennal – , à faire face aux pointes de consommation.