Depuis trois jours, nous discutons de ce projet de loi dont je mesure l'importance. Néanmoins, les échanges entre certains députés s'apparentent à du ping-pong – sport que j'ai longtemps pratiqué – et me laissent quelque peu circonspect.
Je n'ai pas voulu en rajouter pour ne pas allonger les discussions, mais je n'accepte pas la remise en cause des préfets, car le corps préfectoral est d'une excellente qualité. Si nous suspectons les préfets de ne pas défendre l'intérêt public et de n'écouter ni les parlementaires de la majorité ni ceux de l'opposition, nous attaquons notre modèle d'organisation.
Je veux rappeler mon attachement aux préfets, à la qualité du corps préfectoral et aux directeurs des services déconcentrés dans les départements.