Je souhaite interroger le ministre de l'éducation nationale et de la jeunesse sur la mission Enseignement scolaire. Son budget est composé pour 93 % de masse salariale, ce qui laisse très peu de marges de manoeuvre. De plus, la Cour des comptes préconise l'intégration des assistants d'éducation dans le plafond d'emplois, ce qui aggraverait encore cette caractéristique.
Je souhaite néanmoins relever les efforts réalisés sur le programme Vie de l'élève, notamment la revalorisation des bourses, dont 2018 est la première application en année pleine. Sa part des crédits consommés passe à 7,6 % en 2018, contre 7,1 % en 2017, l'évolution est notable.
Il est également intéressant de relever la hausse de la masse salariale, car elle trouve son origine dans le recours aux heures supplémentaires et les effets du protocole PPCR. Elle correspond à une réelle hausse de la rémunération moyenne des agents du ministère de l'éducation nationale, et nous nous en réjouissons. C'est une juste reconnaissance de leur métier, et un facteur d'attractivité de celui-ci.
La priorisation au primaire apparaît bien à l'étude du solde entrées-sorties, qui est de + 3 684 postes.
La Cour des comptes mentionne également le pilotage et l'évaluation, je sais que ce sont des sujets qui vous importent, monsieur le ministre.
Enfin, le pourcentage de redoublements reste un indicateur de performance, or il ne me semble en rien refléter la réussite des élèves, ni les performances des enseignants. Ne pourrait-on le supprimer ?