À cet égard, il est bon de rappeler que c'est la gauche, sous la précédente législature, qui a demandé et obtenu que cet accord soit mixte, afin qu'il soit soumis à la validation des parlements nationaux, ce que Jean-Claude Juncker comme le candidat Macron avaient contesté, avant de changer d'avis.
À quelques semaines du scrutin présidentiel, voyant la mobilisation citoyenne monter partout en Europe, singulièrement en France, le candidat Macron a promis la nomination d'une commission d'experts, mais, une fois élu, il a validé l'entrée en vigueur provisoire du traité, la veille de la remise du rapport de cette commission au Gouvernement et de son examen ici, en commission des affaires étrangères. Certains ont qualifié cette manoeuvre d'« enfumage ».