Nous devons décider quel récit de l'avenir nous voulons. Selon nous, ce récit ne doit plus s'appuyer sur le dogme de la croissance, parce que celui-ci a un coût écologique et social que nos sociétés ne peuvent plus se permettre de supporter. Nous devons porter un regard empreint de lucidité et développer un imaginaire qui repense la société de demain. Les grands changements sociaux ont été engagés par ceux qui ont imaginé que c'était possible.
Au sein du groupe Libertés et territoires, nous pensons qu'un commerce mondial d'un nouveau genre est possible. Il nous suffit de l'imaginer et de nous battre pour en faire une réalité, au service d'une vision équilibrée du développement humain.
Mes chers collègues, vous l'aurez compris, notre groupe, dans son immense majorité, votera contre ce texte – c'est d'ailleurs ainsi que je voterai.