Merci de votre présence devant notre commission cet après-midi et de votre exposé qui rend bien compte de l'action décisive de l'INCa dans la lutte contre le cancer.
On estime que 40 % des cancers seraient liés à notre mode de vie, à notre environnement. Je pense en particulier au papillomavirus : des voix s'élèvent pour ajouter la vaccination HPV dans le calendrier vaccinal obligatoire, quel est votre avis à ce sujet ?
Je rejoins ma collègue Nathalie Elimas concernant le cancer des enfants. À l'automne dernier, notre assemblée avait acté la nécessité d'aller plus loin dans la lutte contre le cancer des enfants, d'abord par l'adoption d'un amendement au projet de loi de finances visant à consacrer 5 millions d'euros supplémentaires par an à la recherche puis en votant de manière unanime la proposition de loi portée par notre collègue ici présente. Pourriez-vous nous en faire un bilan d'étape et nous préciser les progrès réalisés en ce sens ?
En Polynésie française, le gouvernement se dit favorable à la création d'un Institut polynésien du cancer, associant recherche et enseignement, qui serait une référence dans le Pacifique. Il s'agit d'un projet ambitieux, en partenariat avec le gouvernement français, visant à permettre un suivi plus performant de la maladie. Aujourd'hui, trop de nos concitoyens polynésiens doivent se rendre en France ou en Nouvelle-Zélande pour y être soignés. L'Institut polynésien du cancer serait aussi un pôle d'attractivité pour la recherche grâce au laboratoire mutualisé d'anatomo-cytopathologie de l'Institut Louis-Malardé et du centre hospitalier de Polynésie française. Enfin, un tel projet participerait de la dynamisation de l'enseignement et de la cancérologie en lien avec l'université de Polynésie française. In fine, il s'agit de faire de la Polynésie française un pôle au rayonnement régional dans le Pacifique, en matière de lutte contre le cancer. Monsieur le directeur général, quelle pourrait être l'action de l'INCa pour que la création de cet institut soit une réussite ?