Ce débat est en effet extrêmement intéressant mais je partage le sentiment de ma collègue Florence Provendier.
Même si mon point de vue a un peu varié depuis le début de notre discussion, ma conviction est arrêtée. Il n'en demeure pas moins que je suis confronté à un vrai cas de conscience lorsque je me dis que nous allons trancher dans le cadre de cette commission alors que, manifestement, les positions sont encore un peu flottantes.
Sur une question pareille, nous ne pouvons pas faire l'économie d'un débat en séance publique de manière que toutes les sensibilités soient représentées. Je sors de mon rôle mais je considère qu'il serait juste que chacun puisse s'exprimer sur un sujet pareil. Personnellement, je me sens très mal à l'aise à l'idée de devoir trancher ici, un vendredi soir, à vingt-et-une heures trente, alors que toutes les sensibilités de notre assemblée n'ont pas pu s'exprimer. Je recommande donc de différer un peu cette discussion et de la renvoyer à la séance publique.