Monsieur le président, nous avons entendu votre annonce et nous sommes très surpris qu'un jour de deuil national, la discussion d'un texte continue à l'Assemblée. Nous comprenons qu'il existe des contraintes de calendrier mais il nous semblerait important que l'ensemble des Français partage cette journée. Or savoir que nous aurons séance à vingt et une heures trente pour poursuivre la discussion d'un texte nous pose un vrai problème, s'agissant de la manière dont nous pourrons vivre cette journée de deuil national.
Je le répète : reprendre nos travaux uniquement sur la question de la bioéthique en soirée nous touche profondément. Une journée de deuil de l'Assemblée aurait été l'expression d'un véritable respect pour la mémoire du président Chirac.