Si nous insistons sur la référence à l'intérêt supérieur de l'enfant, c'est que, notamment dans ce texte, le désir prend la primauté. Si le désir d'enfant est légitime, il y a là un glissement, qui a une incidence : on ne reconnaît plus le fait qu'il existe une finitude biologique. Ce glissement comporte des risques. Nous examinons un projet de loi relatif à la bioéthique ; un minimum d'éthique demanderait d'appliquer le principe de précaution.