J'entends vos arguments, qui se tenaient parfaitement avant que nous introduisions la possibilité de lever l'anonymat du don. Cette levée étant rendue possible, le donneur pourra potentiellement recevoir une demande de la personne issue de son don, ce qui n'était pas le cas jusqu'à présent. Cela change la donne : le donneur, sans prétendre obtenir un « retour » tel que vous l'avez évoqué, madame la rapporteur, peut souhaiter savoir à quoi s'attendre dans le futur, et notamment s'il est susceptible de recevoir une, deux, trois demandes, ou aucune.
Notre vision a évolué du fait même du projet de loi : nous n'aurions pas formulé cette demande par le passé. Dès lors que l'orientation donnée au texte permettra à des jeunes issus d'un don d'adresser une demande au donneur, ce dernier peut vouloir s'y préparer en amont.