Que de tout cela il soit dressé procès-verbal – comme l'on dit dans d'autres enceintes. Mme la ministre vient de s'engager, comme je le note avec satisfaction.
Cela étant, inscrire qu'une association comme l'UNAF doit participer à la commission ne revient nullement à obérer l'avenir. Je rappelle que cette association, comme les UDAF – unions départementales des associations familiales – , a été reconnue d'utilité publique dès le lendemain de la guerre. Ces structures existent depuis soixante-dix ou soixante-quinze ans – excusez du peu. Pour ces raisons, inscrire leur présence dans la loi n'obère pas les dix ou vingt ans qui viennent. Nous ne serons sans doute plus dans cet hémicycle que l'UNAF accomplira encore les missions qui lui ont été confiées, et qui sont gravées dans le marbre de la loi.