Le changement climatique conduit à une multiplication des catastrophes naturelles qui précipitent chaque année 26 millions de personnes dans la pauvreté, selon la Banque mondiale. L'ONU estime de son côté à 250 millions le nombre de réfugiés climatiques d'ici à 2050. Les migrations climatiques deviennent le nouvel enjeu des politiques d'asile. Or, aucune protection n'est prévue pour ces migrants qui ne bénéficient d'aucun statut juridique dans le droit international. La COP21, à ce titre, a été un rendez-vous manqué qui n'a pas permis d'aboutir à une clarification du statut de réfugié climatique et environnemental. Quelles pistes sont envisagées par le Gouvernement pour faire avancer la question du statut de ces réfugiés aussi bien au niveau français qu'au niveau international ?