Mon collègue François Pupponi a évoqué cet après-midi, lors des questions au Gouvernement, les imams radicalisés. N'avons-nous pas quelques difficultés à les expulser – comme ce fut le cas à Brest ? Notre arsenal juridique est-il suffisant pour s'en débarrasser ?
Vous nous avez indiqué qu'il n'y avait pas eu de signalements. Mais dans des secteurs aussi sensibles que l'antiterrorisme et le renseignement, n'existe-t-il aucune procédure spécifique ? Sont-elles mises en place à intervalles réguliers ? Même sans signalement, il convient de s'assurer que les fonctionnaires sont bien « dans les clous ». La conversion à l'islam n'est pas le problème – nous sommes un pays laïc –, contrairement à la radicalisation. Il est curieux qu'il n'existe pas de procédure afin de s'assurer que les agents sont bien aptes à faire leur travail et qu'ils ne sont pas des taupes.
Enfin, nous espérons tous qu'aucune information sensible n'a fuité vers les réseaux djihadistes, mettant en danger des personnels infiltrés ou des procédures. Cela nous inquiète.