lors que le temps qui s'écoule entre les décisions prises par les représentants de la nation et l'observation de leurs effets par nos compatriotes peut parfois rendre difficile la relation des citoyens avec le politique, dans le cas présent, l'application sera immédiate.
Notons que cette mesure s'accompagne d'une défiscalisation générale des heures supplémentaires au titre de l'impôt sur le revenu, qui fait suite à la désocialisation que vous avez votée.
Je souhaite maintenant revenir rapidement sur deux questions déjà évoquées en commission. Tout d'abord, comment Mme Louwagie et Mme Dalloz peuvent-elles nous reprocher d'avoir augmenté l'impôt des Français, alors qu'il baisse ? Peut-être est-il difficile de reconnaître qu'il baisse à ce point ? Ensuite, que répondre à M. le président de la commission des finances, selon qui la contemporanéité se traduirait par plus d'impôts immédiatement, là où il y aurait eu plus d'impôts demain. Je ne souscris à aucun de ces deux arguments : il ne s'agit pas là d'opinions, mais de faits.
L'argument de Mme Louwagie porte certes sur un point qui n'est pas simple : en 2018, le montant de l'impôt sur le revenu était, de mémoire, de 73 milliards d'euros ; 2019 a été une année blanche mais, du fait du décalage qui existait depuis 1920, année de création de l'impôt sur le revenu, les recettes attendues étaient, si l'on ne tient pas compte des décimales, de l'ordre de 70 milliards d'euros.