J'ai d'abord une question pour le rapporteur. La Commission européenne semble farouchement opposée à la souveraineté de notre assemblée lorsqu'il s'agit de réduire les taux de la TVA, notamment sur les produits de première nécessité, mais peut-être respectera-t-elle cette souveraineté s'il s'agit d'augmenter les taux de TVA ?
Nous proposons donc de porter le taux de la TVA à 33 % sur les produits de luxe, comme les prestations hôtelières de luxe, les jets privés, ou encore les cosmétiques de luxe. Et je reprends l'argument invoqué à l'appui de l'amendement précédent : la TVA est l'impôt le plus injuste puisqu'elle s'applique aux Français de la même manière quels que soient leurs revenus. Par une telle augmentation, on peut effectivement intégrer un peu de progressivité.