Il vise à réviser la fiscalité appliquée aux éleveurs intégrés afin de les aider en faisant en sorte que le dispositif colle mieux à l'évolution de leur activité au cours des dernières années.
Le régime fiscal qui s'applique aux contrats d'intégration, je le rappelle, prévoit que les recettes provenant des opérations d'élevage ou de culture sur des animaux ou des produits appartenant à des tiers sont multipliées par cinq pour obtenir le chiffre d'affaires de référence. Il apparaît que les modalités de rédaction des contrats il y a quelques années justifiaient le choix de ce coefficient, mais qu'il ne semble plus pertinent ni cohérent avec l'exercice de l'activité.
Nous proposons donc de retenir un coefficient de trois. Il est important de prendre en considération l'évolution du mode opératoire dans tous les contrats intégrés, que ce soit dans le secteur de l'élevage ou celui de la culture, d'autant qu'ils sont de plus en plus nombreux.