Ces amendements nous invitent à réfléchir au monde qui nous entoure et à la vie économique et financière internationale : je pense à l'évitement fiscal, aux pays non coopératifs, comme on dit – c'est-à-dire aux paradis fiscaux – , à la nécessaire convergence fiscale européenne, aux montages financiers sophistiqués, à l'économie financière spéculative ou à la taxation des grands groupes du numérique. Selon moi, voici la ligne de conduite que la France devrait adopter : favoriser l'initiative qui crée de la richesse et de l'emploi ; au contraire, se montrer sans faiblesse face à la spéculation, qui voile la réalité en créant des richesses là où il n'y en a pas, et qui les vole à ceux qui les créent réellement.