Cet amendement vise à supprimer le dispositif dit de la « niche Copé », qui bénéficie massivement aux grands groupes intégrés, aux holdings avec de nombreuses filiales et des prises de participation multiples, ouvrant la voie à l'optimisation fiscale.
On se souvient que, dans le projet de loi de finances initiale pour 2019, le Gouvernement, soutenu par la majorité, avait voulu alléger encore le cadre fiscal de cette niche – avant de faire machine arrière face aux gilets jaunes et à la nécessité de trouver des financements pour les mesures en faveur du pouvoir d'achat. Ce rétropédalage est insuffisant au regard du coût abyssal de la niche Copé, qui impose de s'y attaquer : 4,4 milliards d'euros en 2017, 7 milliards en 2018, 5 milliards en 2019.