Nous souhaitons que les entreprises de transport immatriculées en Corse puissent bénéficier du CCIC. Cet amendement poursuit un double objectif.
Premièrement, il vise à pallier le handicap dont souffre le secteur des transports en Corse. L'insularité crée des conditions de concurrence très défavorables. Imaginez que, quand une entreprise continentale a besoin d'une remorque, celles qui sont en Corse en ont besoin de deux. Ajoutez à cela le coût du déplacement des chauffeurs, qui doivent dormir à l'hôtel ou dans le bateau, et celui de l'énergie – le prix du litre de gazole est plus élevé de dix centimes. Les professionnels se plaignent d'une concurrence très dure, non seulement avec les entreprises continentales, mais aussi avec des entreprises européennes.
Deuxièmement, il vise à prolonger le CCIC d'un an, jusqu'en 2021.