Depuis dix ans, on assiste à un mouvement constant de réorganisation. Comme chaque gouvernement voit les choses à sa manière, on ne sait jamais très bien où l'on va : on réorganise, on centralise, cela ne va jamais dans le même sens et cela ne s'arrête jamais. On ne sait pas très bien quel est le but recherché.
Cette fois, il s'agit de réduire de 400 millions d'euros les ressources, d'avoir des taxes nationales, de mettre en oeuvre un mécanisme encore plus centralisateur. Vous dites que vous concertez : peut-être, mais alors, avec un pistolet sur la tempe !
La question n'est pas de savoir si la réforme apportera plus ou moins d'argent aux entreprises, puisque l'argent va à un organisme qui les représente. La question est de savoir si les CCI ont les moyens d'exercer les missions qui sont les leurs, et si ces missions sont nécessaires aux professions et entreprises qu'elles représentent. Telle est la seule question que nous devons nous poser. De là, il suffira de fixer le taux de fiscalité leur permettant d'avoir les moyens d'exercer ces missions.