Monsieur Grelier, je regrette de ne pas avoir réussi à vous convaincre. Peut-être les chiffres y réussiront mieux que moi : le taux de restes à recouvrer est de 1,8 % pour l'AGIRC-ARRCO et de 0,8 % pour l'URSSAF. Quand la base est de 80 milliards d'euros, cela fait 800 millions de différence, c'est-à-dire 800 millions de manque à gagner pour la puissance publique, que nous espérons aujourd'hui récupérer. Je précise que ces taux concernent les mêmes employeurs.
J'ai oublié de mentionner tout à l'heure un autre des avantages de la mesure que nous proposons : elle permettra une simplification pour les employeurs, qui n'auront désormais qu'un seul interlocuteur.
La réforme de Pôle emploi, évoquée par Mme Fiat, constitue un exemple intéressant.