Je vous remercie de m'accueillir dans votre commission. Ces amendements sont un message. La santé est composée de deux branches : le soin et la prévention. Je sors de l'hémicycle, nous sommes en train de dépenser 200 milliards d'euros pour les soins et pas grand-chose pour la prévention.
Il existe trois médecines de prévention : la PMI, la médecine scolaire et la médecine du travail. Ces trois médecines vont mal, alors que nous savons que la prévention est la solution à nos problèmes de santé. Par ces amendements, je souhaite envoyer un message fort : la médecine scolaire est importante.
Or la médecine scolaire est actuellement malade. Moins de la moitié des médecins scolaires nécessaires sont recrutés chaque année, alors que la médecine scolaire joue un rôle essentiel, d'autant que tous les enfants ne baignent pas dans un environnement médical. Pour ces enfants, un dépistage précoce est très important.
Je suis donc ravi d'être là aujourd'hui, pour rappeler le rôle de la médecine préventive, de la médecine scolaire, qui est malade. Ces deux amendements sont symboliques. L'un opère un transfert de 500 000 euros, l'autre d'un million d'euros, alors que nous discutons de 200 milliards dans le projet de loi de finances de la sécurité sociale (PLFSS).