Nous avons adopté, en 2010, une grande loi contre toutes les violences faites aux femmes, et avons constaté que, selon les départements et les situations, cette loi ne s'appliquait pas de la même façon, soit pour des raisons budgétaires, soit pour des raisons de formation.
Nous avons voté, quasiment à l'unanimité, en faveur de la proposition de loi de notre collègue Aurélien Pradié. Il me semble normal, lorsque nous discutons du budget de la nation, que nous donnions à voir notre volonté de concrétiser cette loi contre la violence faite aux femmes dans les moyens budgétaires dédiés à la formation et à la création de postes. Si nous ne le faisons pas, nous perdrons toute crédibilité.
Nous avons créé, avec cette loi, un espoir parmi les femmes et les associations qui luttent au quotidien. Si, à travers le vote de ce budget, nous leur disons : « circulez, il n'y a rien à voir », nous découragerons ces femmes de porter plainte et d'obtenir justice. Je vous demande donc d'écouter les arguments de notre collègue Aurélien Pradié et de voter en faveur de ces amendements.