Il porte sur les moyens pour l'accès au droit et à la justice, en diminution de 4 % par rapport à 2019. Les ressources extrabudgétaires de l'aide juridique, REBAJ, d'un montant total de 83 millions d'euros, étaient affectées au Conseil national des barreaux, CNB, afin d'être répartis entre les avocats ; désormais, elles seront affectées au budget de l'État, mais l'aide juridictionnelle ne recevra que 60,6 millions.
Par souci de transparence, je tiens à préciser que l'amendement nous est proposé par le Conseil national des barreaux, mais j'en apprécie la pertinence. En effet, l'aide juridictionnelle permet l'accès au droit ; quand on en connaît le plafond, on se rend compte que le dispositif n'est pas particulièrement généreux et ne garantit pas l'accès des plus précaires au droit. Nous devons veiller à ce que le budget de l'aide juridictionnelle soit au moins égal à celui de 2019, avec l'espoir de parvenir, dans la suite de la programmation budgétaire, à une augmentation de ces crédits indispensables pour garantir l'accès au droit des populations en difficulté financière.