Il vise à augmenter les crédits affectés à la protection judiciaire de la jeunesse. Le Gouvernement met en valeur une augmentation de plus de 2,3 %, mais on peut se demander si elle est suffisante, compte tenu de la constante augmentation du nombre de poursuites engagées contre des mineurs, non seulement devant le juge des enfants, mais aussi devant le juge d'instruction, ce qui est le signe d'une évolution vers des actes plus graves. En effet, si les actes qu'ils commettent sont plus nombreux et plus graves, l'accompagnement des mineurs doit être renforcé en proportion.
Dans ce domaine, la création de vingt centres éducatifs fermés supplémentaires ne peut suffire à qualifier d'ambitieuse la politique de protection de la jeunesse. Les parcours individualisés de réinsertion ne sont une solution que si le taux d'encadrement des jeunes est suffisant pour permettre un traitement individualisé par des professionnels d'éducation, d'enseignement, d'orientation, notamment.