J'ai déjà répondu tout à l'heure à ce sujet, sur lequel je suis en accord avec M. le rapporteur. Pour accompagner la réforme de l'ordonnance de 1945, donc la politique en faveur des jeunes, nous avons prévu, dans le budget pour 2020, des moyens supplémentaires pour la protection judiciaire de la jeunesse : quatre-vingt-quatorze éducateurs et des crédits supplémentaires qui se monteront à 10,5 millions d'euros, hors masse salariale. Ces crédits seront essentiellement fléchés vers le suivi en milieu ouvert.
Quant aux centres éducatifs fermés, la poursuite de cette politique ne m'empêche pas de souhaiter une diversification des mesures relatives à la justice des mineurs. Pour ces raisons, j'émets un avis défavorable.