Pour répondre à l'avis réservé, ou de sagesse, du rapporteur spécial, la procrastination qu'il appelle de ses voeux pour cet exercice a en fait déjà été appliquée. Il suffit de rencontrer des représentants de la protection de la jeunesse pour se rendre compte qu'ils sont d'ores et déjà en situation de déficit d'effectifs chronique. Il est inutile d'attendre l'achèvement de la réforme de l'ordonnance de 1945 pour mesurer les efforts qui doivent être faits en faveur de la réinsertion des mineurs.